Optimisez vos locations commerciales grâce à notre expertise en évaluation de loyer.
Nous vous accompagnons pour estimer la valeur vénale ou locative et pour prendre les bonnes décisions dans le cadre de :
- Valeurs locatives en renouvellement
- Indemnités d’éviction
- Conseils pour déplafonnement
Cas Pratique
- Comprendre la notion de valeur vénale de droit au bail
- Estimer le montant d’une indemnité d’éviction commerciale en application de l’article L.145-14 du Code de commerce et calcul des indemnités accessoires dues en cas de perte ou transfert du fonds.
Le CFEI est le Centre de formation à l’expertise immobilière.
À SAVOIR
Les questions que vous vous posez fréquemment
?
Le statut des baux commerciaux en France est un ensemble de lois et de règlements qui régissent la location de biens immobiliers à usage commercial, industriel ou artisanal. Ces règles sont conçues pour établir un équilibre entre les droits et les obligations du locataire (le commerçant, l’artisan ou l’industriel) et du bailleur (le propriétaire du bien immobilier). Le statut des baux commerciaux est principalement défini dans le Code de commerce français, notamment aux articles L145-1 et suivants.
Les éléments clés du statut des baux commerciaux en France
1. Durée minimale : Le statut des baux commerciaux prévoit généralement une durée minimale de neuf ans pour le bail commercial. Cette durée offre une certaine stabilité au locataire.
2. Renouvellement : Le locataire a le droit de demander le renouvellement du bail à la fin de la période initiale ou de toute période renouvelée. Le bailleur ne peut refuser le renouvellement que pour des motifs spécifiques prévus par la loi.
3. Indemnité d’éviction : Si le bailleur refuse de renouveler le bail pour des raisons légales, il peut être tenu de verser une indemnité d’éviction au locataire pour compenser les pertes subies.
4. Cession et sous-location : Le locataire a le droit de céder son bail ou de le sous-louer, sous réserve de certaines conditions et de l’approbation éventuelle du bailleur.
5. Résiliation : Les règles de résiliation d’un bail commercial, y compris les délais de préavis et les motifs légaux de résiliation, sont généralement régies par le statut des baux commerciaux.
6. Loyer : Le montant du loyer et les modalités de paiement sont généralement négociés entre le locataire et le bailleur. Le statut des baux commerciaux peut contenir des dispositions relatives aux ajustements de loyer.
7. Réparations et entretien : Les responsabilités du locataire et du bailleur en matière de réparations et d’entretien du bien loué sont souvent spécifiées dans le statut des baux commerciaux.
8. Taxe foncière : Le statut peut également définir comment la taxe foncière est répartie entre le locataire et le bailleur.
Le statut des baux commerciaux en France vise à protéger les locataires commerciaux en garantissant la stabilité et la sécurité de leur activité tout en préservant les droits des propriétaires.
Ces règles peuvent être complexes, et il est donc recommandé de consulter un avocat spécialisé en droit des baux commerciaux pour comprendre les détails spécifiques à votre situation et pour vous aider à rédiger ou à négocier un bail commercial en conformité avec la loi.
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En France, la fixation et la révision du loyer d’un bail commercial sont soumises à des règles spécifiques définies par le statut des baux commerciaux, principalement aux articles L145-33 à L145-38 du Code de commerce.
Les principes pour la fixation et la révision des loyers d’un bail commercial en France
Fixation initiale du loyer
Lors de la conclusion d’un nouveau bail commercial, le loyer initial est généralement déterminé librement par accord entre le locataire et le bailleur. Les parties ont une grande liberté pour négocier les termes et les conditions du bail, y compris le montant du loyer.
Révision triennale
Après la première période de trois ans du bail, puis à chaque période triennale suivante, le locataire ou le bailleur a la possibilité de demander une révision du loyer, sauf si le bail comporte une clause excluant cette révision. Cette révision est encadrée par les dispositions du Code de commerce.
- Révision amiable : Les parties peuvent négocier une révision amiable du loyer. Si elles parviennent à un accord, celui-ci est formalisé par écrit.
- Révision judiciaire : Si les parties ne parviennent pas à un accord amiable, le locataire ou le bailleur peut saisir le juge des loyers commerciaux (tribunal de grande instance ou tribunal judiciaire). Le juge des loyers commerciaux examine alors différents critères pour déterminer le nouveau loyer, notamment la valeur locative du bien, les caractéristiques du bail, les facteurs locaux de commercialité, etc.
Quel indice est utilisé pour la révision triennale ?
Deux principaux indices de référence utilisés.
L’Indice des Loyers Commerciaux (ILC)
L’ILC est l’un des indices de référence les plus couramment utilisés pour la révision triennale des loyers commerciaux en France. Il est publié trimestriellement par l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Cet indice est principalement utilisé pour les baux commerciaux portant sur des locaux à usage de commerce ou d’industrie.
L’Indice des Loyers des Activités Tertiaires (ILAT)
L’ILAT est un autre indice utilisé pour la révision triennale des loyers commerciaux en France. Il est également publié trimestriellement par l’INSEE. L’ILAT est spécifiquement destiné aux baux portant sur des locaux à usage tertiaire, comme les bureaux.
Comment choisir entre l’ILC et l’ILAT
Le choix entre l’ indice des Loyers Commerciaux et celui des Loyers des Activités Tertiaires dépend généralement de la nature de l’activité exercée dans les locaux commerciaux.
Par exemple, si les locaux sont utilisés principalement pour des activités commerciales ou industrielles, l’ILC est généralement utilisé.
Si les locaux sont principalement utilisés à des fins tertiaires, alors l’ILAT est plus approprié.
Ces indices servent de référence pour calculer l’augmentation du loyer lors de la révision triennale, en se basant sur l’évolution de l’indice sur la période concernée. Les détails de la révision triennale, y compris la formule exacte de calcul, peuvent varier en fonction des spécificités du bail et des négociations entre le locataire et le bailleur, mais l’indice de référence est un élément clé dans ce processus.
Il est essentiel de consulter le contrat de bail et, si nécessaire, de faire appel à un avocat ou un expert en droit des baux commerciaux pour comprendre précisément quel indice s’applique à votre bail et comment la révision triennale du loyer est effectuée dans votre cas particulier.
Peut-on renoncer à la révision triennale ?
Il est possible que le bail commercial contienne une clause de renonciation à la révision triennale.
Dans ce cas, le loyer reste inchangé pendant toute la durée du bail, sauf s’il y a une disposition légale qui rend la clause inopérante.
Il est important de noter que le locataire ou le bailleur doit respecter les délais et les procédures légaux pour demander une révision triennale du loyer.
Les règles et les critères de révision peuvent varier en fonction des spécificités du bail et de la jurisprudence en vigueur.
Il est donc conseillé de consulter un expert spécialisé en droit des baux commerciaux pour obtenir des conseils précis en fonction de votre situation particulière.
En France, le partage des charges et des dépenses entre le locataire et le bailleur dans un bail commercial est généralement déterminé par la loi et peut également être précisé dans le contrat de bail.Les charges et dépenses sont réparties en fonction de la nature des coûts et des aménagements nécessaires pour le bien loué.
Les charges et dépenses du locataire et du bailleur ?
Charges et dépenses du locataire
1. Loyer principal : Le locataire est responsable du paiement du loyer principal, qui est le montant de base convenu dans le contrat de bail.
2. Charges locatives : En plus du loyer principal, le locataire peut être tenu de payer les charges locatives, qui sont les coûts liés à l’entretien courant et à l’utilisation du bien loué. Les charges locatives peuvent inclure les dépenses liées à l’électricité, l’eau, le chauffage, la taxe sur les ordures ménagères, l’entretien des parties communes, etc.
3. Impôts fonciers : Dans certains cas, le locataire peut être responsable du paiement des impôts fonciers afférents au bien loué.
4. Assurances : Le locataire est généralement tenu de souscrire une assurance responsabilité civile pour couvrir les dommages qu’il pourrait causer dans le bien loué.
Charges et dépenses du bailleur
1. Impôts fonciers : En règle générale, le bailleur est responsable du paiement des impôts fonciers liés au bien immobilier loué.
2. Gros travaux et réparations majeures : Les gros travaux et les réparations majeures, notamment ceux liés à la structure du bâtiment, relèvent généralement de la responsabilité du bailleur.
3. Travaux d’aménagement : Les coûts liés à des travaux d’aménagement ou de transformation substantiels du bien loué, sauf s’ils résultent d’une utilisation spécifique du locataire, sont souvent à la charge du bailleur. Consultez-nous pour connaître vos droits.
4. Frais d’acquisition : Les frais d’acquisition du bien immobilier, tels que les frais de notaire lors de l’achat, sont supportés par le bailleur.
5. Honoraires d’agence immobilière : Si une agence immobilière a été impliquée dans la location du bien, ses honoraires sont généralement à la charge du bailleur.
Il est important de noter que la répartition des charges et des dépenses peut varier en fonction des négociations entre les parties et des termes spécifiques du contrat de bail. Il est donc essentiel de lire attentivement le contrat de bail pour comprendre les obligations financières de chaque partie.
En cas de litige ou d’incertitude, il est recommandé de consulter un expert spécialisé en droit des baux commerciaux pour obtenir des conseils juridiques spécifiques à votre situation.
En France, la prolongation ou le renouvellement d’un bail commercial se déroule conformément aux dispositions du Code de commerce français.
Les étapes pour prolonger ou renouveler son bail commercial
Période de Préavis
Avant la fin de la période initiale du bail commercial (généralement neuf ans), le locataire qui souhaite renouveler le bail doit notifier sa demande de renouvellement au bailleur par voie d’huissier au moins six mois avant la date d’expiration du bail. Cette notification doit être envoyée en recommandé avec accusé de réception ou remise en main propre contre récépissé.
Réponse du Bailleur
Le bailleur dispose alors de trois mois pour répondre à la demande du locataire. Il peut accepter le renouvellement, le refuser ou proposer de nouvelles conditions (notamment un nouveau loyer). Si le bailleur souhaite refuser le renouvellement, il doit motiver sa décision en se basant sur les motifs légaux prévus par la loi.
Négociations
Si le bailleur propose de nouvelles conditions, les parties ont trois mois pour négocier ces conditions. Le locataire peut accepter ou refuser les nouvelles conditions. Si aucune entente n’est conclue, le juge des loyers commerciaux peut être saisi pour statuer sur les conditions du renouvellement, y compris le montant du loyer.
Renouvellement par Défaut
Si le locataire n’a pas notifié sa demande de renouvellement dans le délai approprié, le bail peut être renouvelé par défaut pour une période de neuf ans aux conditions du bail précédent.
Indemnité d’Eviction
Si le bailleur refuse le renouvellement pour des motifs autres que ceux prévus par la loi, il peut être tenu de verser une indemnité d’éviction au locataire pour compenser les pertes subies. Cette indemnité est calculée en fonction de la valeur commerciale du fonds de commerce du locataire.
Inscription au Greffe du Tribunal
Une fois que les conditions du renouvellement sont convenues ou déterminées par le juge, le nouveau bail est rédigé et doit être inscrit au greffe du tribunal compétent. L’inscription du bail permet de le rendre opposable aux tiers et de garantir la sécurité juridique du locataire.
Il est important de noter que le locataire a un droit automatique au renouvellement du bail commercial en France, sauf s’il y a des motifs légaux valables de refus.
Les conditions de renouvellement, y compris le montant du loyer, peuvent être négociées entre les parties ou déterminées par un juge si nécessaire.
Pour toute procédure de renouvellement de bail commercial en France, il est fortement recommandé de consulter un expert spécialisé en droit des baux commerciaux pour s’assurer que les démarches sont conformes à la loi et pour protéger les intérêts du locataire ou du bailleur, selon le cas.
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En France, en cas de refus de renouvellement d’un bail commercial par le propriétaire (bailleur), la procédure suivante s’applique :
1. Notification du Refus : Si le bailleur décide de refuser le renouvellement du bail commercial, il doit notifier son refus au locataire par lettre recommandée avec accusé de réception au moins six mois avant la fin de la période du bail en cours. Le refus doit être motivé, c’est-à-dire que le bailleur doit indiquer les raisons précises pour lesquelles il refuse le renouvellement. Ces raisons doivent être conformes aux motifs légaux prévus par la loi.
2. Demande d’Indemnité d’Eviction : Si le locataire estime que le refus de renouvellement n’est pas fondé légalement ou s’il souhaite continuer son activité commerciale dans les locaux, il peut choisir de demander une indemnité d’éviction. Cette indemnité vise à compenser les pertes subies par le locataire du fait du refus de renouvellement.
Consultez-nous pour calculer cette indemnité d’éviction.
3. Négociations : Les parties peuvent également choisir de négocier les conditions du renouvellement, y compris le montant de l’indemnité d’éviction, avant de porter le litige devant le tribunal.
4. Saisine du Juge : Si les négociations échouent ou si le locataire estime que le refus est injustifié, il peut porter l’affaire devant le tribunal compétent, en l’occurrence le juge des loyers commerciaux. Le juge examinera le cas pour déterminer si le refus de renouvellement est valable et, le cas échéant, fixera le montant de l’indemnité d’éviction. Si le tribunal estime que le refus de renouvellement n’était pas justifié, le locataire a droit à une indemnité d’éviction. Le montant de cette indemnité est calculé en fonction de la valeur commerciale du fonds de commerce et des pertes financières subies par le locataire.
6. Fin du Bail : Une fois que le montant de l’indemnité d’éviction est fixé par le tribunal (ou convenu par les parties), le bail commercial prend fin à la date prévue, et le locataire quitte les locaux conformément aux termes de l’ordonnance du tribunal.
Il est important de noter que le bailleur ne peut légalement refuser le renouvellement que pour des motifs spécifiques énumérés par la loi, tels que la volonté de reprendre les locaux pour une utilisation personnelle, la non-exécution par le locataire de ses obligations contractuelles, ou des projets de démolition ou de transformation substantielle des locaux.
Le locataire a des droits importants en matière de renouvellement de bail commercial en France, et toute décision de refus doit être fondée sur des bases légales solides.
Un changement d’activité dans un bail commercial en France peut avoir des implications importantes en fonction des termes du contrat de bail, du statut des baux commerciaux et des lois en vigueur. Voici quelques-unes des implications possibles d’un changement d’activité dans un bail commercial :
1. Clause d’activité : Le contrat de bail commercial peut contenir une clause spécifiant l’activité autorisée dans les locaux loués. Si le locataire souhaite changer d’activité et que le bail contient une clause d’activité restrictive, il devra obtenir l’autorisation du bailleur pour effectuer ce changement. Dans certains cas, le bailleur peut refuser le changement d’activité, en particulier s’il estime que cela pourrait nuire à la valeur ou à la destination du bien.
2. Changement significatif de l’activité : Si le changement d’activité est considéré comme significatif, c’est-à-dire qu’il entraîne une utilisation substantiellement différente des locaux par rapport à l’activité d’origine, cela peut donner au bailleur des motifs légaux de refuser le renouvellement du bail commercial à l’expiration de la période initiale.
3. Révision du loyer : Un changement d’activité peut entraîner une révision du loyer commercial, car le montant du loyer est souvent basé sur la valeur locative du bien en fonction de l’activité exercée. Si l’activité change de manière significative, le loyer peut être révisé conformément aux dispositions légales.
4. Demande de changement d’activité : Le locataire doit généralement informer le bailleur de tout changement d’activité dans un délai raisonnable. Le bailleur peut alors examiner la demande et déterminer si elle est acceptable.
5. Impact sur le fonds de commerce : Un changement d’activité peut avoir un impact sur la valeur du fonds de commerce, en particulier si le locataire prévoit de céder son bail commercial ou de vendre son fonds de commerce à un tiers. Le changement d’activité peut également affecter la clientèle et la notoriété associées au fonds de commerce.
6. Responsabilités liées au changement : Le locataire est généralement responsable de tous les coûts et de toutes les modifications nécessaires pour adapter les locaux à la nouvelle activité, conformément aux lois et aux réglementations en vigueur.
Il est essentiel de consulter le contrat de bail commercial spécifique, car les termes et les conditions peuvent varier d’un contrat à l’autre.
En cas de changement d’activité, il est recommandé de communiquer avec le bailleur dès que possible, d’obtenir son autorisation si nécessaire, et de consulter un avocat spécialisé en droit des baux commerciaux pour s’assurer que le changement s’effectue conformément aux obligations contractuelles et légales.
La résiliation d’un bail commercial en France est un processus réglementé par le Code de commerce et par les termes spécifiques du contrat de bail. La résiliation d’un bail commercial peut être initiée par le locataire (le preneur) ou par le bailleur (le propriétaire). Voici comment cela fonctionne :
1. Résiliation par le Locataire :
– Le locataire peut résilier un bail commercial à tout moment pendant la période du bail initial ou lors de son renouvellement à condition de respecter un préavis de six mois au minimum, sauf disposition contraire dans le contrat de bail.
– La résiliation doit être notifiée au bailleur par lettre recommandée avec accusé de réception ou par acte d’huissier. La notification doit être faite conformément aux termes du contrat de bail.
2. Résiliation par le Bailleur :
– Le bailleur peut résilier un bail commercial dans certaines circonstances prévues par la loi. Par exemple, il peut résilier le bail s’il souhaite reprendre les locaux pour une utilisation personnelle ou s’il existe un motif grave de non-paiement du loyer ou de violation des obligations contractuelles par le locataire.
– Le bailleur doit également respecter un préavis de six mois au minimum pour résilier le bail, sauf disposition contraire dans le contrat de bail.
3. Effets de la Résiliation :
– Une fois la résiliation du bail commercial effectuée, le locataire doit quitter les locaux à la date spécifiée dans la notification de résiliation. Il est tenu de restituer les locaux en bon état et conformément aux obligations de restitution prévues par le contrat de bail.
– Le bailleur peut également être tenu de verser une indemnité d’éviction au locataire si la résiliation est motivée par des raisons autres que celles prévues par la loi.
4. Litiges :
– En cas de désaccord entre le locataire et le bailleur concernant la résiliation du bail, les parties peuvent avoir recours à un tribunal pour résoudre le litige. Le tribunal évaluera la légitimité de la résiliation et peut statuer sur des questions telles que les indemnités d’éviction.
Il est essentiel de noter que les règles et les procédures de résiliation d’un bail commercial peuvent varier en fonction des termes spécifiques du contrat de bail et des dispositions légales en vigueur. Il est fortement recommandé de consulter un avocat spécialisé en droit des baux commerciaux pour vous guider à travers ce processus et vous assurer que tous les aspects juridiques sont correctement pris en compte, que vous soyez locataire ou bailleur.
L’indemnité d’éviction est un élément essentiel dans le monde des baux commerciaux. Elle représente une compensation financière destinée à protéger les locataires en cas de non-renouvellement du bail par le bailleur pour des raisons autres que celles prévues par la loi.
Les éléments clés de l’indemnité d’éviction incluent la valorisation du fonds de commerce du locataire, la perte de clientèle, les investissements réalisés dans le local, ainsi que les charges et les frais engagés pour le déménagement et la recherche de nouveaux locaux.
L’objectif de cette indemnité est de garantir que le locataire soit indemnisé équitablement pour les pertes subies en raison du non-renouvellement du bail.
Le calcul de l’indemnité d’éviction peut être complexe et dépend des circonstances spécifiques de chaque cas.
Il est donc essentiel de faire appel à des experts en baux commerciaux pour évaluer et négocier cette indemnité de manière équitable et conforme à la loi.
Les éléments clés de l’indemnité d’éviction incluent plusieurs types d’indemnités, notamment :
1. L’Indemnité de Déménagement :
Cette indemnité couvre les coûts liés au déménagement du locataire vers de nouveaux locaux, tels que les frais de transport, d’emballage, de démontage et de réinstallation.
2. L’Indemnité de Perte de Clientèle :
Lorsque le non-renouvellement du bail entraîne une perte de clientèle pour le locataire, cette indemnité vise à compenser la valeur de cette clientèle perdue.
3. L’Indemnité de Valorisation du Fonds de Commerce :
Elle évalue la valeur du fonds de commerce du locataire, y compris sa clientèle, sa réputation et ses actifs incorporels, en vue de déterminer le montant d’indemnisation nécessaire.
4. L’Indemnité de Remise en État des Locaux :
Cette indemnité vise à couvrir les coûts de remise en état des locaux après le départ du locataire, conformément aux obligations de restitution spécifiées dans le bail.
5. L’Indemnité de Frais et Charges Associés au Départ :
Elle englobe les frais administratifs et juridiques liés au non-renouvellement du bail, ainsi que d’autres charges connexes.
En France, la cession d’un bail commercial fait référence au processus par lequel un locataire actuel (le cédant) transfère son droit de location d’un bien immobilier commercial à une tierce personne ou entité (le cessionnaire). La cession permet au cessionnaire de prendre la place du cédant en tant que locataire dans les locaux commerciaux loués, avec tous les droits et les obligations qui y sont associés. Voici les principaux points à retenir sur la cession d’un bail commercial en France :
1. Consentement du Bailleur : En général, le locataire ne peut pas céder son bail commercial sans obtenir l’autorisation préalable et écrite du bailleur (propriétaire du bien). Le bail commercial peut contenir des clauses spécifiques concernant les conditions auxquelles le bailleur est disposé à donner son accord pour la cession.
2. Notification au Bailleur : Le cédant doit notifier au bailleur sa demande de cession du bail commercial. Cette notification doit être faite par lettre recommandée avec accusé de réception ou par acte d’huissier. Elle doit comprendre les détails de la cession proposée, y compris l’identité du cessionnaire et les conditions de la cession.
3. Enquête du Bailleur : Le bailleur a souvent le droit de mener une enquête sur le cessionnaire proposé pour s’assurer qu’il est capable de remplir les obligations du bail commercial. Le bailleur peut examiner les qualifications financières et professionnelles du cessionnaire.
4. Responsabilités du Cédant : Le cédant peut souvent rester responsable du paiement du loyer et du respect des autres obligations du bail commercial si le cessionnaire ne les respecte pas. Cette responsabilité peut être limitée dans le temps ou par d’autres conditions spécifiées dans le contrat de cession.
5. Acceptation ou Refus du Bailleur : Après avoir examiné la demande de cession et enquêté sur le cessionnaire, le bailleur peut donner son consentement à la cession ou le refuser. En cas de refus, le bailleur doit généralement motiver sa décision conformément à la loi.
6. Nouveau Bail : Une fois que le bailleur a donné son accord à la cession, un nouveau bail peut être rédigé entre le cessionnaire et le bailleur. Le cessionnaire devient alors le nouveau locataire et est lié par les termes et les conditions du bail commercial existant.
La cession d’un bail commercial est un processus complexe qui nécessite une attention particulière aux détails du contrat de bail et aux dispositions légales.
Il est essentiel de respecter toutes les procédures légales et contractuelles en vigueur lors de la cession d’un bail commercial.
Il est également recommandé de consulter un avocat spécialisé en droit des baux commerciaux pour vous guider à travers ce processus et vous assurer que vos intérêts sont protégés.
